MARK KNOPFLER : PARIS 2019

 

Disc One (65:03)

  1. Why Aye Man
  2. Corned Beef City
  3. Sailing To Philadelphia
  4. Once Upon A Time In The West
  5. Romeo And Juliet
  6. My Bacon Roll
  7. Matchstick Man
  8. Done With Bonaparte

Disc Two (60:40)

  1. Heart Full of holes
  2. She's Gone/Your Latest Trick
  3. Postcards From Paraguay
  4. On Every Street
  5. Speedway At Nazareth
  6. Money For Nothing
  7. Brothers In arms
  8. Going home

Label : MarkKnopfler.com

Venue : AccorHotels Arena, Paris, France

Recording Date : June 17, 2019

Quality : Soundboard recording (A+)

Concert Review (RockerParis) : C'est un Bercy archi-blindé qui accueille l'ancien guitariste et leader de Dire Straits. Un Bercy en format tout assis dont la capacité est réduite ici à 12147 billets vendus, à la place près. Sans compter les invitations. La première partie est assurée par Juke Ross, pas évident d'assurer dans une salle aussi grande avec seulement une guitare acoustique, il s'en sort pas trop mal, à revoir en club. Après un entracte qui permet à la salle de se remplir, il est quasi impossible de trouver un siège de vide, Mark Knopfler a annoncé que ce serait sa dernière tournée et personne ne veut rater ça. Pendant que la dizaine de musiciens qui l'accompagne s'installe, le guitariste est annoncé à la manière d'une star américaine et s'installe difficilement derrière son micro qu'il ne quittera plus de toute la soirée. Comme pour tous ses concerts, le son n'est pas trop fort et quasi-parfait, le light-show est simple mais puissant, seul regret l'absence d'écrans qui ne permet pas aux spectateurs du fond de voir correctement le maître. Un début de concert, somme toute assez enjoué avant la première ovation de la soirée "Once upon a time in the west"une reprise de qui vous savez. Un concert qui se déroule sans problèmes, ce n'est pas Peter Doherty, mais une curieuse impression va nous envahir et ne pas nous quitter de toute la soirée. Qu'est-il arrivé au guitariste ? Depuis la dernière fois ou nous l'avons vu, dans cette même salle en 2013, on a le sentiment qu'il a pris 20 ans et de voir un Monsieur de 90 ans (il va sur ses 70 ans ). Quelle différence avec un Mick Jagger qui pète la forme à 75 ans. Le touché de guitare est toujours aussi subtile mais on on le sent fragile, la démarche est lente, il ne va pas faire plus de 20 pas sur scène pendant tout le concert. Au bout de quelques titres on vient lui apporter un siège. Il a aussi des rondeurs qu'il n'avait pas en 2013, c'est à se demander s'il n'est pas sous cortisone. Qu'on se rassure, il n'a rien perdu de ses capacités à la six cordes et le groupe autour de lui est aux petits oignons. La setlist est un best of de sa carrière en solo et Dire Straits est loin d'être oublié. Il n'y a jamais eu autant de titres de son ancien groupe sur une de ses tournées, pas moins de 6 morceaux, ,je crois que c'est la première fois qu'on l'entend jouer " Brothers in arms" et " Money for nothing", devant un public extatique qui a quitté son siège et s'est précipité contre la barrière.