MACHIAVEL : PHOENIX

 

  1. Enlighted
  2. Of Lust And Crime
  3. Magical Mess
  4. Mister Madman
  5. Drop The Mask
  6. When The Eagles Cry
  7. Soulrise
  8. Six Feet Under
  9. Downtown
  10. The Following Day
  11. Afterlife

Label : Moonzoo Music

Length : 47:15

Release Date : December 2022

Review (ProgArchives) : Well this is quite a surprise for me! This is the first review of the album from our Belgian progrockers Machiavel. Although their first 3 albums were progressive rock, with the highlight for me "Mechanical Moonbeams" including the hitsong "Rope Dancer". Then it became more commercial with pop orientated music. Not my cup of tea, but this album has 2 beautiful progrock songs with "Drop The Mask" and "Afterlife" where they go back to their roots in the seventies. Here the Phoenix rises from the ashes and I hope in the future they will produce more of these great songs. 4 stars for me.

Review (Album Rock) : Qui aurait misé une thune sur un nouvel album de Machiavel, quarante-huit ans après la création du groupe belge et neuf longues années après un opus (Colours – 2013) que beaucoup croyaient être le dernier ? Et qui aurait pu dire que Phoenix dépasserait définitivement toutes les attentes en mariant de discrètes racines eurockéennes avec une contemporanéité d’une pertinence implacable. Dieu sait combien l’art du grand écart requiert de souplesse et de talent… Il faut une foi inoxydable pour poursuivre sa route en remisant au grenier toutes les embûches, les deuils et les déconvenues. Et il faut une conviction sans pareille pour encore réalimenter le foyer en charbon, raviver les flammes et surveiller la pression de la chaudière jusqu’à ce que le convoi reprenne sa course sur les voies improbables du rock. Bien que douloureusement orphelins de leur attachant chanteur Mario Guccio (1954 – 2018), Marc Ysaye (batterie) et Roland De Greef (basse), membres historiques de Machiavel et incorruptibles gardiens du temple, poursuivent leur aventure sans fin entourés de Hervé Borbé, un claviériste exceptionnel (de la trempe d’un Don Airey ou d’un Phil Lanzon pour n’en citer que deux), de Christophe Pons, un surdoué de la guitare et de Kevin Cools, jeune chanteur d’exception qui affole les potentiomètres lorsqu’il s’envole dans les notes aigues. Remarquablement enregistré par Roland De Greef et finement produit par le groupe, Phoenix compte onze compositions (toutes créditées collectivement), variées et cohérentes. Certains titres font plus que flirter avec cette excellence qui a souvent conduit ce groupe unique à (re)déployer ses ailes au-delà des frontières de la petite communauté francophone de Belgique. Le temps viendra forcément patiner les choses et les impressions actuelles sont naturellement très immédiates et subjectives. Les deux très bons singles, "Magical Mess" et "Soulrise", sont les premiers à retenir l’attention (avec le catchy "When the Eagles Cry"). Cependant, sans nostalgie aucune, ce sont probablement les titres les plus longs ("Drop The Mask", "Six Feet Under" ou l’halluciné "Afterlife") qui tirent l’album vers la stratosphère avec leurs ambiances contrastées et leurs ponts progressifs très élaborés (parfois discrètement symphoniques). Puis les fans des premières heures se réjouiront de retrouver Marc Ysaye au chant sur le très touchant et ô combien accompli "The Following Day". Certaines légendes racontent que le Phénix (parfois aussi appelé Rokh, une étrange coïncidence) pouvait vivre cinq cents ans…

Review (Suffissocore) : Tra le più celebri band belga ricordiamo dEUS, Soulwax oppure i pionieri dell’EBM Front 242. Una delle formazioni più note in patria sono i Machiavel, all’archivio oltre venti release ufficiali e quattro dischi d’oro, che hanno portato avanti una visione del progressive rock totalmente elitaria, riuscendo a mantenersi a livelli qualitativi significativi nonostante i trend e le crisi dell’industria musicale. Di recente Vrec Records aveva ottenuto la licenza italiana di ‘Back To Avalon’ di Marc Ysaye - primo cantante nonché storico batterista - e adesso è il momento di farci ascoltare ‘Phoenix’, undici canzoni che bilanciano la passione per icone del passato come Marillion e Talk Talk con arrangiamenti strutturati, qualche tocco di new wave che non guasta ed una fluidità pop che in pochi possono permettersi. ‘When The Eagles Cry’, ‘Of Lust & Crime’ e ‘Soulrise’ hanno anticipato l’uscita facendo luce sugli elevati standard di una scaletta adulta e per niente scontata. L’ex-Niitch Kevin Cools si è integrato bene nella line-up a dispetto della differenza di età e si mette in evidenza in ‘Magical Mess’ e ‘The Following Day’ mentre il basso di Roland De Greef è in costante evidenza nel mixaggio. La scusa per vantarsi con gli amici di conoscere una realtà storica che non risponde al nome dei soliti Pink Floyd, King Crimson o Yes e soprattutto per andare a scavare in una discografia nella quale consiglio vivamente ‘Break Out’ e ‘Colours’.